Campus drivers #5 : Good Luke / C.S QUILL
Et voilà refermée, avec le 5ème et dernier tome, la saga des Campus Drivers, qui m'aura fait vivre des moments inoubliables dans ma vie de lectrice qui suit cette auteure depuis 2016. Je ne suis pas très assidue en ce qui concerne les sagas mais là, même si j'ai volontairement attendu pour lire ce tome final, c'est vraiment un carton plein à tous les niveaux. Bravo pour ce quinté gagnant !
On se retrouve une dernière fois à Miami pour suivre les mésaventures de Luke, alias Lucky Luke, atout majeur de l'équipe universitaire de base-ball, qui a également rejoint l'équipe des Campus Drivers 2.0, mais qui depuis quelques mois joue d’une malchance continue. Son poste au sein de l’équipe étant mis en danger, il doit au plus vite trouver une solution pour mettre un terme définitif à ce qui ressemble à une malédiction. Et dans ce domaine, pas besoin d’aller chercher bien loin puisque Tory, étudiante également, est une spécialiste de remèdes miracles en tous genre qui fait figure de porte-bonheur pour qui la côtoie.
« Ça me rend malade de l’admettre mais… j’ai la poisse »
Quand leurs croyances sont en totale opposition mais que le temps presse, il faudra plus que quelques potions magiques pour que la magie opère et que les planètes s’alignent à nouveau pour que la chance revienne !
J’avais mis le T.2 consacré à Donovan en tête de mon classement pour cette saga tellement complète et divertissante. Et j’avoue que ce T.5 arrive ex-aequo avec lui tant je l’ai adoré et dévoré. L’univers qui a servi de base à cette histoire, l’originalité de l’ensemble et le duo Luke/Tory y sont pour beaucoup. Quel couple !
Personnage rencontré dans le tome précédent, on peut apprécier pleinement Tory dans son côté très mystérieux que lui donne sa passion pour l’ésotérisme qu’elle vit à 1000% jusqu’à posséder sa boutique ésotérique en ligne. Cet aspect-là de son personnage est une belle trouvaille, qui attire par le côté atypique de cette adorable sorcière des temps modernes aux cheveux rouges, un peu perchée, qu’on peut avoir du mal à suivre tellement son cerveau ne se met jamais en pause. On aime son sens de la répartie toujours empreint d’une touche très drôle, ses petites manies qui la rendent si attachante et l’opposition parfaite qu’elle représente face à Luke. Elle ne peut pas lui être plus opposée !
« Luke et moi, on est comme une fraise et du chocolat. Je ne veux rien savoir, ces deux aliments ne se mélangent pas »
Luke est un personnage on ne peut plus terre-à-terre qui ne croit pas à tout ce qu’il considère comme des sornettes. Quand sa renommée se fait la malle pour changer de camp, ce n’est qu’un hasard passager et ce n’est pas une pseudo sorcière qui pourrait y changer quoi que ce soit avec ses grigris qu’on ne croise que dans des grimoires poussiéreux. L’aspect très drôle de Luke, qu’on sent comme résigné avec cette poisse qui le suit comme son ombre, contrebalance avec son côté touchant et attachant qui fait qu’on le plaindrait presque de toutes ces péripéties amusantes qui lui arrivent. On reconnaît bien la richesse de l’imagination sans limite de l’auteure qui, grâce à sa plume toujours aussi talentueuse, donne, sans cesse, un très beau rythme à l'ensemble.
« Je me fous qu’il brille, il y a assez de place dans le ciel pour un million d’étoiles. Tout ce qui m’importe, c’est de pouvoir enfiler un foutu tee-shirt sans provoquer la fin du monde »
J’avais vraiment hâte de découvrir ce tome car avec un thème « malchance » annoncé, ça ne pouvait qu’être prometteur pour voir comment Luke allait appréhender ce terrible coup du sort et l’inverser. Et ça l’a été à tous points de vue. Et le fait que les deux personnages soient si opposés, l’idée d’une relation hautement conflictuelle était ô combien tentante.
« Je connais l’expression - Souffler le chaud et le froid – mais avec elle, c’est quelque chose d’encore plus extrême »
Dans ce dernier rendez-vous avec les Campus Drivers, j’ai vraiment apprécié le rythme très slow burn que l'auteure a donné à cette histoire. Niveau écriture, elle est tout aussi appréciable à lire que les précédents tomes mais avec un petit truc en plus que je ne saurais expliquer, qui m'a faire lire ces presque 500 pages d'une traite.
L’univers plus léger que le T.4, par exemple, permet un aspect psychologique amoindri. L’histoire est riche en scènes cocasses et en répliques toujours aussi savoureuses, on retrouve avec plaisir les précédents Campus Drivers et leurs moitiés, le côté mystique de Tory apporte une dimension irréelle à ce scénario dans lequel le faking couple est très bien construit et le dynamisme ne s’essouffle jamais. Petit bonus : le beau clin d’œil aux tomes précédents et à un autre titre de l’auteure.
« Sache qu’une grande partie des célèbres tueurs en série sont Poissons. Comme toi. C’est normal que je sois vigilante »
Comme avec ses prédécesseurs, on plonge sans aucune difficulté dans ce tome où les joutes verbales remplissent parfaitement leur rôle de nous faire mourir de rire – sorry, not sorry Luke - et où tout est fait pour nous faire passer un plus que bon moment de lecture qui défile beaucoup trop vite malheureusement.
« T’es comme un ravioli sans sauce. Appétissant à première vue mais voué à manquer de piment »
Depuis plusieurs années, CS QUILL a su s’imposer dans le monde de la New Romance comme une valeur sûre et son succès est amplement mérité. Elle sait créer des personnages qui ne peuvent sortir que de son imagination créative, hauts en couleur et nous faire passer par tout un tas d’émotions en nous offrant des histoires uniques, dans lesquelles sa plume sait se renouveler à chaque fois. Et c’est pour ça que je suis à chaque fois au rendez-vous !
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