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Gueule d'ange - T.2 : Fred / Katja LASAN
Après une fin du T.1 que toute lectrice pouvait redouter, ce 2nd tome prend une toute autre tournure. Certains événements perturbateurs donnent une autre intensité à l'histoire et la mise en avant de Fred renforce le sentiment que j'avais pu avoir pour lui dès le début de l'histoire.
« Je crois que pour la première fois de ma vie, je comprends réellement ce qu’est le bonheur »
Le côté mystérieux entretenu dans le 1er tome s'éclaircit, par petites touches, avec un personnage qui se dévoile au fil de sa relation avec Alice qui évolue considérablement. Fred reste égal à lui-même dans sa douceur qui contraste avec la brutalité des fêlures qui sont en lui et dès le départ c'est une des particularités que j'ai aimé chez lui.
« J’aimerais que tu me donnes la clé pour ouvrir tes portes cachées. J’aimerais pouvoir comprendre. Tu me dis que je te fais du bien, mais ça m’échappe. Comment puis-je te faire du bien si tu me rejettes quand tu vas mal ? »
Ce tome est vraiment une entrée dans son univers, dans son passé, dans ses émotions et dans son intimité dont on ne savait rien - ou pas grand-chose - jusque-là. Il y a une part plus sombre qui se dégage et qui fait que je me suis encore plus attachée à Fred.
C'est dans une parfaite continuité avec le 1er tome que l'auteure fait évoluer son personnage, sans brusquerie ni précipitation pour le mener sur une voie qu'il se refusait jusqu'à présent. Alors on ne va pas se voiler la face, pour la cohérence de l'ensemble, des scènes très fortes, très intenses vont soulever des thèmes poignants que l'auteure a parfaitement abordés et développés. Même si j'avais une petite idée avant qu'ils soient évoqués de manière explicite, et malgré la dureté de certains faits évoqués, je me suis laissée emporter par cette part de l'histoire.
« Cette nuit, notre jouissance se prolongera bien au-delà d’un simple soulagement physique. Elle scellera un pacte entre nous, une promesse silencieuse de nos âmes. Moi pour elle… Elle pour moi… Et que le reste du monde aille se faire foutre »
Ce 2nd tome prend aussi une autre dimension par l'intrigue qui se développe très lentement et qui apporte moins de légèreté que dans le 1er tome, qui était plus axé sur la découverte des personnages et à leur romance naissante. Malheureusement, pour le côté intrigue, c'est une légère déception pour moi qui l'ai trop vite comprise et qui en plus, ai ressenti comme une interruption sur un certain laps de temps puis une reprise sans surprise. Et pourtant, je ne devine jamais les intrigues avant qu'elles soient clairement dévoilées. C'est dommage car j'aurais aimé être surprise et ça n'a pas été le cas. Malgré tout, tous les composants du côté énigme sont parfaitement imaginés et forment tout de même un mystère qui fonctionne.
Ce 2nd tome est aussi une belle occasion de profiter pleinement de l'univers musical et de ce quatuor d'amis dont on découvre encore plus les liens qui les unissent et la passion commune qui soude leur relation. C'est sans surcharge que l'auteure a su me faire déambuler dans le quotidien de ces artistes, en agrémentant avec talent cette part de l'histoire. Et franchement, j'ai vraiment adoré cette touche qu'elle a parfaitement maîtrisée. On y trouve à nouveau de belles références musicales ainsi que des textes fictifs puissants et très beaux.
Cette duologie m'a comblée par sa romance que j'ai aimé de manière identique sur les deux tomes. J'ai apprécié qu'elle se démarque de ce que je lis habituellement notamment grâce à la force des sentiments qui animent Alice et Fred et qui ne fait que se renforcer au fil des chapitres. Simple mais terriblement efficace ! C’est doux, c’est tendre, c’est sensuel et surtout, l’auteure ne joue pas avec nos sentiments. Cette constance est très agréable !
« Cette fille je l’ai dans la peau à m’en faire exploser le cœur. Jamais j’aurais cru qu’un truc pareil m’arriverait un jour »
Si je parle de manière globale, cette duologie est un très beau coup de cœur même si quelques petites choses, auxquelles je n'ai pas adhéré à 100%, m'ont interpellée. Notamment un point qui m'avait déjà dérangée dans le T.1 et que j'ai retrouvé dans celui-ci aussi. Mais comme ça m'est propre, inutile de développer.
Dans ce T2, il y a des personnages que j'ai adoré retrouver mais il y a un personnage secondaire qui m'a agacée et que j'ai trouvé trop dans la surenchère. Même si ça apportait parfois un rythme supplémentaire à l'histoire, je n'ai pas trouvé ça agréable à lire. Ça aussi c'est un point de vue vraiment personnel.
Mais comme la romance a largement compensé le peu d'aspects négatifs, c'est une histoire que je relirais à coup sûr car elle m’a vraiment transportée d’un bout à l’autre. Et que je recommande vraiment surtout si vous aimez cet univers rock'n'roll ou même l’univers musical tout simplement. Alors n'hésitez plus et foncez ! Très belle lecture.
Gueule d'ange - T.1 : Alice / Katja LASAN
OMG ! J’ai beau tourner et retourner mon cerveau et tous les mots possibles pour poser un ressenti sur une de mes dernières lectures, que j'ai plus qu'adoré et qui est un formidable coup de cœur, mais c'est bien la première fois que j'ai du mal à rédiger une chronique où l'évidence est pourtant bien là. Merci aux Editions Cyplog pour cette lecture incandescente !
La bibliothécaire et la rock star ! Ça pourrait facilement faire les gros titres de la presse people. Et cet univers, Frédéric - Fred - le connaît bien. Alors lorsque le leader du groupe Dark Moon rencontre Alice, bibliothécaire en Suisse, il est loin de s'imaginer qu'elle ignore qui il est : une rockstar de renommée européenne et au-delà. Elle, elle connaît vaguement leur musique mais sans plus hormis que ce qui passe à la radio. Et mettre un visage sur un nom, ça n'est pas ça non plus.
Voilà en quelques mots comment se retrouver piégée par une histoire qui a eu une vie précédente et qui s'offre une renaissance de la plus belle des manières. Je ne connais pas la 1ère version de cette histoire et je n'ai donc pas de base pour en parler. Mais je suis sûre d'une chose, c'est que celle-ci réunit tout ce que j'aime trouver dans une lecture, surtout lorsque je plonge dans l'univers de la musique. Je me suis éclatée d’un bout à l’autre !
Katja LASAN nous offre une histoire par laquelle je suis plus qu'agréablement surprise puisque même si elle repose sur un personnage évoluant dans un milieu médiatisé, je n'ai pas ressenti de surcharge concernant ce thème. Bien au contraire ! Il faut dire que ce 1er tome sous-titré ALICE n’est pas forcément consacré à l’univers musical même s'il n'est pas seulement à voix unique. Il pose les bases de l’histoire pour se consacrer sur autre chose.
Dès le départ, j’ai accroché aux personnalités d’Alice et Fred avec tout de même un petit crush pour ce beau et talentueux musicien. Je m’attendais à un personnage charismatique et c’est bien plus que ça que j’ai découvert. OK, il est sombre, torturé, adepte des relations sans lendemain et des démons le poursuivent mais tout ce qui émane de lui donne envie de rentrer physiquement dans l’histoire pour le rencontrer en personne. Riche, beau et célèbre mais quelle simplicité !
Tout dans cette histoire repose sur l'alchimie entre les personnages et sur cette évidence qui les a poussés l'un vers l'autre. L'histoire débute avec une rencontre assez improbable et qui n'a aucune raison d'aboutir sur quelque chose de sérieux. Sauf que Fred, qui n'est pas habitué à la normalité, va être attiré par Alice et se retrouver pris sous le charme de la simplicité de la jeune femme.
« Et toi, demoiselle, tu débarques dans ma vie, t’oses me répondre, tu me poses des questions, tu t'intéresses à moi, au… vrai moi. Tu peux pas savoir comme ça me fait du bien ! »
Alors c'est clair que j'ai beaucoup aimé le personnage de Fred parce qu'il est d'une simplicité constante. On aurait pu redouter que, compte tenu que c’est un personnage torturé et cachant des choses que l’on imagine assez sombres, ça se répercute sur ce premier tome. Finalement il n'en est rien car il assez introductif par rapport à ce qui nous attend certainement dans le 2nd tome. Il est surtout axé sur la relation naissante entre les personnages, sur la manière dont ils vont s'apprivoiser, et sur la manière dont ils vont s'ouvrir l'un à l'autre notamment pour affronter les revers de la célébrité de Fred et les craintes d'Alice quant à cette relation qu'elle n'aurait jamais imaginée et qui peut l'effrayer.
« Si la beauté sur Terre possédait un nom, elle s'appellerait sans aucun doute Fred Pelletier »
Concernant Alice j'ai apprécié le fait que l'auteur n’en ait pas fait un personnage « nunuche » même si on se rend vite compte qu’elle a beaucoup à apprendre, sur beaucoup de choses. Et ce qui est intéressant c’est de voir son évolution au contact de ce monde qui lui est totalement inconnu et toutes les ouvertures qui vont lui être offertes.
« Parmi ces regards, un seul m'attire, me déstabilise puis me rassure. Un regard vert, intense, ténébreux »
J'ai adoré la manière dont l'auteure nous fait nous fait plonger dans cet univers rock en nous montrant qu’au final même sous des personnages médiatiques et constamment exposés se cachent des personnes tout à fait normales. On sent qu'elle a une belle culture musicale rock car il y a toujours de solides et belles références qui jalonnent le récit. Et c'est vraiment très appréciable car ça nous permet de découvrir ce genre musical à travers la romance de manière totalement différente de ce qu'on peut lire habituellement.
Lorsque j'ai commencé ce tome de Gueule d'ange, je m'attendais - même si le résumé est assez explicite - à quelque chose d'assez soft un peu comme dans les romans habituels. Mais finalement cette romance n'est pas si soft puisqu'elle renferme beaucoup de sensualité ; une sensualité qui s'installe doucement, progressivement mais qui finalement n'est jamais dans le mauvais goût et surtout qui ne s'éternise pas avec des paragraphes trop longs.
« Je reconnais qu’Alice je veux l'aimer sous mes draps. Pas entre deux câbles et trois guitares, pas vulgairement sur le siège dans ma caisse, non. Sur un vrai plumard, et le mien tant qu’à faire »
Alors c'est vrai que j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de scènes de rapprochement ce qui à mon sens est un tout petit peu dommage mais ça n'a pas du tout dérangé ma lecture. L’auteure a su ne pas tomber dans des scènes lourdes et trop détaillées. J'ai même trouvé que sous la sensualité qui se dégageait de ces scènes il y avait beaucoup de douceur entre les 2 personnages.
Au-delà des 2 personnages principaux il y a de très beaux personnages secondaires qui permettent de rendre solide cette histoire. Ils ne sont pas forcément très nombreux mais les retrouver tout au long de l'histoire apporte parfois beaucoup de légèreté mais aussi de force à l'ensemble. Forcément ces personnages secondaires illustrent le thème de l'amitié notamment avec les amis de de Fred mais aussi ceux d'Alice. Et ils permettent aussi d'aborder de manière plus sommaire, le thème de la famille avec la sœur d’Alice et sa petite nièce Lena.
Sachant qu'il y a un 2nd tome à découvrir, celui-ci se termine sur un cliffhanger que toute lectrice redoute et forcément il faut avoir la suite à portée de main pour se jeter dessus. Alors à très vite pour mon avis sur le 2nd tome et en attendant comme vous l'aurez compris je vous recommande sans aucune réserve cette duologie.
Gun cake / Maloria CASSIS
Quand je vous disais que ma P.A.L contient sûrement des pépites ! L'opération #jevidemapileàlire continue et là, avec « Gun Cake » de Maloria CASSIS, je me suis régalée.
Je ne vous parle pas des gourmandises que créer Angela, jeune pâtissière tout juste installée dans son salon de thé à Centori, jolie bourgade italienne. Elle réalise, ainsi, un rêve d'enfant. Et surtout, elle est enfin libre. Sauf que ce rêve pourrait bien se transformer en cauchemar et sa liberté lui coûter cher, si elle ne se plie pas aux règles de la famille ALERIO en s'acquittant du "pizzo" qui lui assurera tranquillité et sécurité.
Véritable gang mafieux, dans toute sa splendeur, il règne en maître sur Centori, terrain de jeux propice à l'intimidation, au racket et au trafic de drogue. A sa tête, Adriano, very bad man, très sûr de lui, de son pouvoir et toujours entouré de ses sbyres. Cible dans le collimateur d'une unité d'élite de la police, il est prêt à tout pour ne pas tomber ; même à tuer. Si c'est nécessaire, il n'hésitera pas à éliminer un flic, d'autant plus si celui a infiltré son gang. C'est sur ce constat peu reluisant qu'on fait connaissance avec lui. Bienvenue dans l’Italie bien loin des cartes postales touristiques !
Entre douceur et brutalité, qui s'inclinera devant l'autre ?
Sous des faux-airs de romance, l'histoire ne recèlerait-elle pas une face plus sombre ?
C'est une grande surprise pour moi, cette histoire de Maloria CASSIS qui a pris vie lors d'un concours Fyctia "Dark attraction". La victoire finale lui a échappé mais je comprends qu'elle soit allée aussi loin. Sorti en auto-édition grâce à « Stories by Fyctia », tout d'abord en 2 tomes au format numérique. Puis un joli poupon broché, tout rose, de 500 pages a rejoint ses aînés en Octobre 2019. Qu'elle belle fratrie ! Maloria, tu peux être fière de cette magnifique famille livresque à laquelle tu as donné naissance.
J’avoue que « Gun cake » est bien loin de ce que j’avais imaginé ; je ne savais pas à quoi m’attendre mais là, j’ai juste envie de dire « WAOUHHHH !!!! ». Je ne suis pas du tout friande de films de gangsters, je sais tout juste qui est Al Capone ; donc autant dire que je me suis lancée dans une aventure en terre inconnue. Et surtout, attention à ne pas se fier à la couverture assez girly !
Dans ce roman, il y a un thème essentiel : celui de la famille ; valeur qui est abordée dans le côté positif comme dans le négatif. N’oublions pas qu’on évolue dans un milieu où la famille a encore plus de poids : la mafia italienne. Que ce soit celle du sang ou celle du cœur, l’auteure l’a parfaitement décrite et a construit son histoire autour.
Pour Adriano, la famille c’est sacré ! En tête, ses parents, Flavio le patriarche qui était autrefois à la tête du clan et Maria, que j’ai vu un peu comme la parfaite mamma italienne. A ceux-là s’ajoutent l’adorable Aurélia, l’espiègle sœur qui est mon coup de ♥ de cette histoire, Batista & Giacomo, les cousins et Tony, son frère de cœur avec qui il a grandi. Donc, c’est vraiment une histoire de famille !
Par contre, pour Angela, c’est tout autre chose mais je ne vais rien vous raconter car elle se dévoile tout au long du livre. Et c’est ça que j’ai vraiment apprécié : n’avoir que des bribes de vie par ci, par là et voir en quoi elles seront essentielles à toute la cohérence de l’histoire.
« Ne plus me laisser dicter mon comportement par qui que ce soit. Aussi charmant et énigmatique soit-il. Je ne capitulerai pas face à ce bel Italien »
Adriano est le bad man par excellence, le mafioso dans toute sa splendeur. Son autorité n’est pas contestable, ses ordres doivent être exécutés sans délai, il gère tous ses membres d’une poigne de fer et personne ne saurait se risquer à lui tenir tête. Vu comme ça, il semble impressionnant mais il est d’une loyauté sans faille. Les femmes ne sont que de passage dans son lit ; aucune n’a su rester dans son cœur. Lui qui n’a pas le droit de faillir, en quelque domaine que ce soit, il n’est pas à l'abri de faire LA rencontre qui pourrait ébranler sa superbe.
Et Angela est parfaite dans le rôle de celle qui ne va pas se laisser impressionner par celui qui va débouler dans sa vie sans y avoir été invité. En matière de business, il n’y a pas de passe-droit et Adriano ALERIO n’a pas besoin d’invitation ! Angela a du caractère, du répondant et elle excelle en pâtisserie, à faire pâlir les plus grands pâtissiers. Bon là, je ne suis pas d’accord Maloria ! Cake design, tiramisu, macarons, cupcakes, gravity cake, etc….. c’est juste une torture. Mais elle cache certaines blessures en elle, un secret dangereux, bien lourd à porter.
« Tu diras à ton chef, à celui qui vous envoie tous me faire chier, que s’il a un problème, il vienne lui-même au lieu de se comporter comme un lâche en envoyant des gens à sa place »
La relation de ces deux-là réserve bien des surprises et autant dire que l’auteure a mis le paquet. C’est un parfait dosage entre romance et suspens qui s’alternent tout au long de la lecture : l’un ne prenant pas le pas sur l’autre. Ce n’est pas un thriller ; loin de là, mais ça fait son petit effet. Maloria a créé une belle brochette de personnages et n’a pas hésité à leur réservé des rôles parfois sombres pour coller, comme il se doit, à l’histoire et à sa solidité. Elle a mis en scène des situations réalistes qui peuvent faire froid dans le dos quand on ne fait pas partie du milieu. Elle a judicieusement mêlés complots, règlements de comptes entre bandes rivales désir de toute puissance, trahisons…. En y ajoutant une belle touche de sensualité et de tendresse.
« Nous n’avons rien à faire ensemble et pourtant nous sommes si bien l’un avec l’autre. Les deux pièces d’un puzzle s’emboîtant l’une dans l’autre, comme le Yin et le Yang »
Dans ce roman, elle ne nous épargne rien et à ses personnages non plus. Elle va les mettre face à des situations déplaisantes voire risquées et à des choix qui demanderont des décisions rapides et adéquates. Aucune hésitation ne leur sera permise, aucun doute ne sera toléré. Beaucoup de sentiments sont au rendez-vous : on rit de certaines réparties, on est émue ou triste par certains évènements qui ne peuvent que nous toucher, on est révolté par des dommages collatéraux sur lesquels on a aucune possibilité de retour en arrière, on reste sans voix devant la dureté d’une réalité qui n’existe sûrement pas que dans ce livre, on fond devant la beauté des sentiments et la tournure que l’auteure a su leur réservé et surtout on est frustrée par un tel étalage de sucreries colorées qui nous font saliver rien que par leurs descriptions.
« J’ai la gorge serrée et les larmes au bord des yeux tellement je crève de trouille face aux canons de leurs flingues. Je dois trouver une idée, mais rien, c’est le néant. La peur obstrue toute pensée constructive dans mon esprit »
Ne cherchez pas de temps mort, il n’y en a pas ; le rythme est très bien maîtrisé et malgré le beau volume du livre, les pages se tournent toutes seules. L’histoire et l’écriture sont vraiment plus que plaisantes, une multitude de détails attirent l’attention sur le soin apporté à des scènes qui s’enchaînent les unes après les autres ; aucune rupture de lecture n’est possible. Il n’y a aucune longueur, ni d’impression de rapidité dans les scènes, aucune surcharge inutile, on ne tourne pas en rond pendant des lustres, on assiste à de belles joutes verbales et de très beaux messages sont véhiculés pour consolider le tout comme un bouclier qui repousse tout ennui éventuel, impitoyable ennemi qui pourrait rôder.
Cette histoire doit toute sa force à ses personnages auxquels on s’attache vite et qui changent un peu la donne habituelle. Elle, n’est pas une pleurnicheuse et lui, il n’est pas sans faille malgré les apparences que son statut lui impose. Mais aussi aux contrastes que Maloria a sur mettre en lumière, entre la noirceur et la couleur, pour qu’à un moment ils n’aient d’autre issue que de ne faire qu’un seul ton uniforme, plus apaisant.
Pour passer de l’ombre à la lumière, il n’y a peut-être besoin que de quelques macarons à la pistache. Alors, prévoyez le stock suffisant pour vous plonger dans cette histoire addictive, où les apparences sont trompeuses et le dosage de tous les ingrédients parfaitement maîtrisé, et qui se révèle être, contre toute attente, un magnifique coup de ♥ pour moi. Maloria a écrit : « Nos histoires, on les écrit, mais c’est vous qui les faite vivre ». Alors longue vie à Gun Cake !
« Nous avons beau savoir que les personnes qu’on aime sont souffrantes et que rien ne pourra les sauver, nous ne sommes jamais vraiment préparés face à la maladie »